chromosapiens

  Si l’été est propice au voyage, la rentrée de septembre l’est aux souvenirs… et aux albums de photos qui vont avec.  De retour d’un récent voyage au Rajasthan, le coloriste ne revient pas indemne d’un voyage en Inde, là où son œil ne peut qu’avoir été ému, séduit, interpellé, étonné dans sa perception de la couleur aussi intensément vécue au quotidien. Autant d’impressions, de chocs, de souvenirs et d’émotions que ce dernier carnet de couleurs d'A3DC livre à la curiosité d’un Occident habitué à moins de couleur, moins de contraste, moins d’exubérance.     Couleurs de l'Inde est un carnet de couleurs à partager, pour repartir en voyage, rêver et profiter, à l’orée d’une nouvelle rentrée bien grise, de cette incitation à l’évasion et à l’ailleurs. Le dernier cahier d’A3DC est une belle invitation à un fabuleux voyage au pays de la couleur, car l’Inde peut, à juste titre, revendiquer ce titre, compte tenu de l’usage quotidien, culturel, cultu

Imaginez Venise et ses places noires de monde... et de pigeons. Imaginez la place Saint-Marc. Vous la traversez et des touches de couleurs apportées par le vol de pigeons colorés animent la masse grise des essaims gris de ces oiseaux des villes, souvent considérés, avec plus de crainte ou de mépris que de plaisir, comme les « rats du ciel », des nuisibles volants. Redonnez de la considération aux pigeons, tel est le propos du projet «Quelques pigeons sont plus égaux que les autres», imaginé par les artistes berlinois Julien Charrière et Julius von Bismarck pour la Biennale de Venise 2012. Ce duo d'artistes a teint ensemble le plumage de plusieurs oiseaux, avec l’idée de changer la perception du public envers les pigeons, une perception généralement plutôt hostile envers ces volatiles urbains. Sans nuire aux créatures à plumes, à leur santé et à leur intégrité, Charrière et Bismarck ont pulvérisé de différentes couleurs chatoyantes les pigeons dans une cabine d