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Il n'y en a qu'une à Mers-les-Bains, et c'est la Manche ! Des couleurs maritimes toniques, des coups de lumière, des sautes violentes de ciels changeants et de mers en furie, une nature qui vit, iodée, contrastée, puissante... toutes les couleurs harmonieuses d'une belle nature encore sauvage. En revanche, les couleurs de la ville en reprennent, elles, des couleurs, dans une débauche et une surenchère tendant à retrouver l'atmosphère joyeuse et insouciante de la bourgade, à l'époque des premiers bains de mer, initiés dans la ville côtière par Eugénie. Le style Napoléon III de l'architecture se colore partout... de teintes franches, saturées, chimiques. Partout, le contraste est de mise et les chauds bousculent les froids dans une joyeuse anarchie. C'est drôle, spectaculaire, bigarré, pittoresque sans doute... mais est-ce vraiment joli ? L'opération est cependant encadrée par toutes les structures responsables de l'architecture et pourtant, le rés

Après s’être un peu égarée au XXe siècle, la couleur fait depuis quelque temps son grand retour sur les façades d’immeubles. Désormais, les villes osent et donnent carte blanche aux architectes qui proposent des projets audacieux où les touches colorées viennent égayer les ambiances urbaines. « Si les goûts et les couleurs ne se discutent pas », l’architecture prend partie non pas pour une, mais pour toutes les couleurs. Effectivement, depuis quelques années, les paysages urbains s’intensifient d’immeubles rouges, de crèches roses et jaunes, de médiathèques multicolores ou encore de HLM bleus. La couleur s’impose au fur et à mesure des décennies comme un gage de progrès. Rattachée à l’esthétique, elle se pose comme un véritable critère de distinction pour certains bâtiments. Elle peut même parfois participer à la fonction de l’établissement comme, par exemple, pour les crèches, les centres de loisirs pour enfants, les entreprises et les structures de santé. Ainsi, l’hôpital de Bailleul

L'architecte bordelais Bernard Buhler a réhabilité de belle façon un ancien chai en logements sociaux. Ce projet s'inscrit dans une ancienne unité de bouchonnage, construite dans les années 1890, tout en pierres de taille de Bordeaux. Long de 300m, le chai appartenait à un négociant en vins qui en a vendu la moitié. L'idée était de garder l'enveloppe de cet édifice qui appartient au patrimoine de la ville pour y installer des T3 et T5. L'ensemble s'insère dans une longue et étroite parcelle (15m x 110m), perpendiculaire à la rue. La façade en pierre, rue Dupaty, est conservée et ravalée. L'accès des voitures et des piétons se fait sous les maisons par les ouvertures déjà existantes de la façade. Entre les deux murs mitoyens en pierres ravalées, les maisons sont posées sur une dalle au premier étage qui couvre un parking occupant tout le rez-de-chaussée. Leurs entrées sont signalées par des cubes de couleurs, traités dans un dégradé de couleurs chaudes. Chaqu